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Mosaïque

La mosaïque est un art créatif laissant pleinement libre cours à l’imagination de l’artiste. Nous le découvrons bien sûr avec les créations pleines de poésie de Sophia Rancatore sur le shop !
Mais d’où vient ce savoir-faire et quelle est la technique ?

La mosaïque est pratiquée depuis l’Antiquité romaine où elle est très représentée et tout au long du Moyen Âge, en particulier chez les Byzantins, continuateurs des Grecs et des Romains, et de la Renaissance. Après avoir quasiment disparu pendant plusieurs siècles, le mouvement Art nouveau amplifiera cette large diffusion.

La mosaïque est un art décoratif dans lequel on utilise des fragments de pierre colorées, d’émail, de verre, de pierre comme le marbre ou encore de céramique, assemblés à l’aide de mastic ou d’enduit, pour former des motifs, des formes et figures. Quel que soit le matériau utilisé, ces fragments sont appelés des tesselles.

Les tesselles sont donc de toutes sortes, permettant des effets différents :

  • La pâte de verre : effet de transparence, couleurs vives
  • Les émaux : très résistants, importante gamme de couleurs, opacité et brillance du matériau
  • Les grès : résistants au grand froid
  • La céramique émaillée : grande gamme de couleurs
  • Le marbre : nombreuses couleurs, grande résistance
  • L’or et l’argent : on insère une feuille d’or ou d’argent dans une tesselle en verre, la feuille est donc protégée et donne un effet de brillance

Tout matériau pouvant s’assembler peut servir à la constitution d’une mosaïque.

La découpe des tesselles se fait à l’aide de différents outils.
L’artiste peut utiliser une marteline qui est une sorte de marteau aux deux extrémités pointues assortie d’un taillant. Il peut également s’aider de pinces japonaises qui ont la particularité de ne pas se joindre à leur extrémité ou de pinces à molettes.
Les deux types de pinces sont souvent actuellement renforcées en leurs extrémités par du carbure de tungstène, un matériau très dur, adapté pour la coupe du verre.

Le support le plus courant est le mortier qui est un mélange de sable et de ciment. On pose sur le mur un grillage, puis une couche de mortier d’au moins 13 mm d’épaisseur, ce qui protège la mosaïque des fissures.
On peut également trouver d’autres supports comme le bois, le verre, les fibres de bois pressées et collées ou le contreplaqué.
Sophia Rancatore avec ses créations de branches murales assemble magnifiquement le bois et la mosaïque. Elle y ajoute même des créations en céramique !

On nomme opus le type de disposition des tesselles. Il faut bien réfléchir à leur disposition avant de réaliser la mosaïque. Il existe quatre modèles connus :

  • L’opus regulanum : les tesselles sont alignées régulièrement. Ce motif donne une certaine lourdeur à la mosaïque. Il n’est pas conseillé pour des grandes surfaces.
  • L’opus tessellatum : les tesselles sont disposées en rangées horizontales, mais décalées. Les rangées ne doivent pas coïncider entre elles.
  • L’opus palladianum : les tesselles sont disposées de façon très irrégulière. Cette disposition charge le motif, mais lui donne beaucoup de dynamisme.
  • L’opus musivum : les tesselles du fond suivent les contours du motif. Cette disposition donne beaucoup de relief et de force au motif.

Pour les couleurs, une règle d’or : jouer sur les contrastes !
Il y a deux catégories à distinguer : la teinte qui est le nom donné à la couleur et le ton qui désigne le caractère clair ou foncé de la couleur.

Pour assembler les tesselles il suffit d’appliquer une couche fine de colle à bois, de mortier, mastic ou enduit, etc. sur les zones à travailler. Il faut d’abord disposer les tesselles les plus grosses, puis insérer les plus petites, en commençant par l’extérieur et en finissant par l’intérieur. Enfin, l’artiste applique une couche de ciment pour faire les joints entre les tesselles qu’il nettoiera après le séchage.

Découvrez la créatrice de mosaïque :