
Sculpture sur pierre
L’art ancestral et sûrement le plus connu à Bali est la sculpture de pierre. En effet, cet île volcanique regorge de roches sublimes et ses statues en sont les plus belles représentantes.
La sculpture à Bali est très présente, développée pour ornementer les temples. Emplies de symboles et d’histoires, elles revêtent un caractère quasi sacré.
Il faut distinguer la pierre de lave ou de rivière, de la pierre de sable ou reconstituée. Les premières, très lourdes et robustes résistent à tout, y compris au gel mais sont difficiles à travailler. Les secondes sont très légères mais tout aussi fragiles ! Leur tendreté permet de créer aisément une multitude de détails.
Pour toutes les pierres la base est identique : un gros bloc. Le choix de la pierre est crucial, type et résistance, recherche de fêlures…
En choisissant une pierre aussi intacte que possible, les chances de la voir se briser pendant le taillage se réduisent. Pour déceler ces fêlures et craquelures l’artisan tape la pierre avec un marteau ou le dos d’un ciseau. Si la pierre émet un bruit de « cloche », cet endroit est solide. Si l’on entend un son « creux », il s’agit d’une fêlure.
Ensuite il faut y aller ! Principalement à l’aide d’un marteau et ciseau mais aussi avec une disqueuse ou même un marteau piqueur, l’artisan va tailler dans la masse et commencer à faire apparaitre les formes et volumes. Il est impressionnant de voir l’imagination du créateur se dévoiler… A main levé, sans dessins, les artisans de Bali représentent majoritairement les nombreuses divinités hindouistes.
Pour finaliser la sculpture, il faut procéder au limage L’utilisation de la lime permet de créer les détails, d’éliminer les traces laissées par le ciseau, tout en précisant la forme finale de la création. Les différentes tailles de limes permettent de faire apparaître une multitude de détails.
Une fois le travail terminé, le polissage de l’œuvre avec du papier de verre permet d’effacer les marques de burinage pour un rendu uniforme.