
Voyage au Panama
Ethic & Tropic – Corinne Bally, se rend tous les deux mois au Panama, à la rencontre des tribus Wounaan et Embera afin de perpétuer un savoir-faire ancestral détenu par ces femmes, le tissage de pièces traditionnelles uniques dérivées des rites chamaniques. Nous partons donc avec vous à la découverte de ce pays riche de diversités.
Célèbre pour son canal et ses chapeaux, le Panama est un pays situé sur l’isthme rattachant l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud, entre le Costa Rica et la Colombie. Il est entouré par la mer des Caraïbes et l’océan Pacifique.
Une des spécificités du pays sur le plan politique est qu’il ait renoncé à avoir une armée puissante au profit de la protection de son environnement ; c’est aussi le pays dont la plus grande proportion est couverte par des parcs naturels nationaux.
Son véritable joyau est donc la nature. Bien moins fréquenté que son voisin le Costa Rica, le Panama bénéficie de la même richesse en termes de biodiversité. Ce paradis tropical est un bonheur pour les botanistes, les ornithologues et les randonneurs.
Non loin du Costa Rica, la région de Chiriquí se caractérise par ses montagnes volcaniques : l’ascension du volcan Barú (3 450 m d’altitude) est un must pour les marcheurs, tandis que les amateurs de café prendront le temps, à Boquete, de déguster un arabica, perchés à 1 600 mètres d’altitude.
À l’opposé, le Darién, qui jouxte la frontière colombienne, est sans aucun doute l’un des écosystèmes les plus variés d’Amérique. On y trouve des espèces menacées comme le jaguar, le puma, le tapir ou encore le singe-araignée. C’est aussi ici que vivent les peuples Wounaan et Emberá, l’une des six communautés indigènes du pays qui produisent les masques chamaniques d’Ethic&Tropic – Corinne Bally et s’inspirent donc de cette formidable biodiversité.
Enfin, dernier atout et pas des moindres : la plage ! Avec plus de 2 500 km de côtes baignées par la mer des Caraïbes et l’océan Pacifique, le Panama bénéficie de plages variées et de nombreuses possibilités d’activités en plein air.
Paradis fiscal, le Panama est le plus important centre financier d’Amérique centrale et l’économie la plus dynamique de la région. Les principales activités économiques sont donc l’activité portuaire, les services financiers, mais aussi le tourisme.
Le Panama est sept fois plus petit que la France.
Ses quelques 78 000 km² de superficie sont divisés en 9 provinces (Bocas del Toro, Coclé, Colón, Chiriquí, Darién où se trouve les tribus Wounaan et Embera, Herrera, Los Santos, Panamá et Veraguas) et 5 régions indigènes (Kuna Yala, Emberá Wounan, Kuna de Madungandí, Kuna de Wargandí et Ngöbe Buglé).
Sur la côte des Caraïbes, on dénombre des centaines d’îles, regroupées en archipels (San Blas et Bocas del Toro).
Ethic & Tropic Corinne Bally se rend tous les deux mois dans le parc national del Darién, à la frontière entre le Panama et la Colombie, à la rencontre des tribus Wounaan et Embera.
A environ 9000 km de Paris, à plusieurs jours de voyage des grandes capitales… On parle de « bouchon » lorsque l’on réfère à cette partie de l’Amérique centrale car il est impossible d’y circuler du fait de l’absence totale de routes et de pistes, « El tapon del Darién ». La frontière Colombie – Panama, située dans un environnement tropical hostile est très difficilement franchissable. Aucune route ne permet de passer d’un pays à l’autre, c’est d’ailleurs l’unique chaînon manquant de la route panaméricaine.
C’est la plus grande réserve de tout le continent américain, un des lieux les plus préservés au monde, patrimoine mondial de l’UNESCO, réserve de biosphère.
Les tribus Wounaan et Embera vivent en harmonie avec la nature et perpétuent leur rites et traditions. Animistes, elles communiquent par l’intermédiaire du chaman avec les esprits de la nature, les « haï », qui se trouvent aussi bien dans les arbres, les plantes et les animaux.
Ethic&Tropic – Corinne Bally est la seule non indigène à pénétrer dans ces lieux, séjourner régulièrement dans ces villages et partager la vie et le quotidien de ces femmes. C’est une zone dangereuse, appelée « zone rouge » et Corinne possède un laisser passer pour pénétrer dans cette partie de la forêt, elle est la plupart du temps sous escorte.
Pour aller d’un village à l’autre, pas de route mais des cheminements de rivières. Elle doit utiliser une frêle embarcation pour se déplacer, un « cayuco ». Il faut en général trois à quatre heures de navigation, parfois sous une pluie diluvienne pour se rendre d’un village à l’autre. Puis elle séjourne au sein de la forêt, dans des cabanes de bois sans eau, sans électricité.
Pour transporter les masques Corinne utilise de même de frêles embarcations, puis dès qu’elle atteint la route c’est avec un véhicule 4X4 qu’elle les transporte jusqu’à la ville.
Ethic & Tropic – Corinne Bally n’a aucun intermédiaire et rencontre personnellement les artisanes à chaque voyage.
Chaque famille Wounaaan ou Embera vit dans une hutte sur pilotis couverte par un toit de palmes, ce qui les protège des inondations et des bestioles indésirables. Il y a également dans chaque village, une grande hutte centrale qui sert aux réunions et à héberger les visiteurs. Ces peuples vivent de leurs activités agricoles basées sur la culture sur brûlis des bananes, du manioc, du riz, du maïs et de bien d’autres fruits et légumes, ainsi que de leur passion pour la chasse et la pêche qui apportent le complément de protéines. La création et ventes des masques tissés à Ethic & Tropic – Corinne Bally et à la rémunération juste de leur travail leur permettent de se maintenir et maintenir leur famille dans leur environnement traditionnel.
Cuisine
Comme dans beaucoup de pays d’Amérique Latine, le plat typique est constitué d’un riz accompagné de haricots. Le plat national est appelé le sancocho, il s’agit d’un ragoût de poulet aux épices et aux légumes.
La ropa vieja, un bœuf épicé servi avec du riz, est aussi un plat très populaire. Le steak de bœuf grillé est excellent.
On pourra déguster de succulents poissons et des fruits de mer, notamment sous forme de ceviche, marinade aux herbes. Le poisson sera souvent accommodé à la sauce coco du côté de Bocas del Toro, fortement influencée par les Caraïbes.
Boissons
On trouve plusieurs bières locales : la Balboa, la Presidente et l’Atlas. Le Secco Herrenano, alcool extrait de la canne à sucre, est également réputé.
Religion
La plupart des habitants sont catholiques et fervents pratiquants. Les tribus Wounaan et Embera sont, elles, animistes. L’animisme, est la croyance en un esprit, une force vitale, qui anime les êtres vivants, les objets mais aussi les éléments naturels, comme les pierres ou le vent, ainsi qu’en des génies protecteurs
Culture
On trouve plusieurs peuples indigènes répartis en sept ethnies :
- Les Kuna, ou Guna, qui vivent majoritairement dans l’archipel San Blas,
- Les Emberá et Wounaan, installés principalement dans le Darién et dans la Comarca Emberá,
- Les Ngöbe et Buble (ou Buglé), eux, sont regroupés dans le Nord-Ouest (Comarca Ngöbe-Buglé) et dans les provinces de Chiriquí, Bocas del Toro et Veraguas,
- Les Bri-bri vivent sur les rives de la rivière Sixaola, à la frontière du Panama et du Costa Rica, et les Naso dans le parc de la Amistad.
Musique
Influence caribéenne oblige, on retrouve ici la salsa, avec pour héros national le chanteur Ruben Blades, et dans une moindre mesure, le calypso et le reggae.
Activités
La nature étant un élément important, ce ne sont pas les activités qui manquent. Le paysage change rapidement, il est donc possible de surfer et faire une randonnée en montagne dans la même journée.
Trekking
Deux must : l’ascension du volcan Barú dans la province de Chiriquí et les randonnées dans le parc national du Darién, une réserve en matière de biodiversité, deux spots incontournables pour l’observation ornithologique.
Quel que soit le site, les sentiers serpentent au milieu d’une nature tropicale d’une beauté étonnante. La faune et la flore exceptionnelles du pays et les paysages composés de lacs et de cascades assurent un dépaysement total. On peut aussi choisir les randonnées à cheval pour découvrir les villages de Volcán et Boquete.
La canopée offre de nombreuses opportunités. Des parcours d’accrobranche transportent le visiteur dans des forêts de plus de 100 ans, au milieu d’eaux cristallines.
Sports aquatiques
La plongée, le rafting, la pêche sportive, le surf… il y en a pour tous les goûts. Des centaines d’îles préservées permettent de s’adonner à la plongée, avec ou sans bouteille, notamment à l’archipel San Blas, et près de l’île de Coiba. Plus originale, la plongée dans les eaux du canal pour découvrir les épaves.
Côté surf, le pays déroule des kilomètres de plage sur le Pacifique, et les rouleaux peuvent atteindre jusqu’à 6 m de hauteur à Santa Catalina, sur la presqu’île de Azuero.
Incontournables
Panama City : Attention, le ministère des Affaires étrangères déconseille de se rendre à Panama City.
- La vieille ville, El Casco Antiguo.
- La ville nouvelle, avec sa tour Donald Trump et ses centaines de building en construction.
Alentours de Panama City :
- Les ruines de Tocumen : Attention, le ministère des Affaires étrangères déconseille de se rendre à Tocumen.
- Le canal de Panama
- Visite du musée de Miraflores.
- Les écluses de Miraflores et le lac Gatún
- Le parc de la Soberania.
La côte Atlantique :
- La ville de Portobelo pour découvrir l’église San Felipe qui abrite le Christ Noir.
- Les plages paisibles de Isla Grande dans les Caraïbes.
- La ville de Colón : Attention, le ministère des Affaires étrangères déconseille de se rendre à Colón.
- Le fort de San Lorenzo.
Chiriquí : une région qui jouxte le Costa Rica :
- Boquete : visiter une finca, propriété de café.
- Volcan Barú (3 478 m) dans le Parc de La Amistad : pour faire une superbe randonnée.
L’archipel de Bocas del Toro : parc national composé de plusieurs îles. Outre les jolies plages qui invitent au farniente, on pourra observer les animaux comme les dauphins, les tortues, les paresseux, les grenouilles rouges, les hérons, les frégates…
Le parc de la Soberania, notamment du côté de Gamboa.
L’archipel des San Blas : pour la plongée et la vie avec les communautés Kuna (ou Guna) de la Comarca Kuna Yala.
Le Darién : Attention, le ministère des Affaires étrangères déconseille fermement de se rendre dans cette région.
Sa diversité écologique, et la découverte de la comarca Emberá-Wounaan (comarque indigène)
L’île de Coiba : son patrimoine maritime et ses espèces endémiques